Citations pie xii : Différence entre versions

De wikipie12
Aller à : navigation, rechercher
(Nouvelle page : Note : la plupart des citations sont extraites de la tribune de Joseph Lichten A Question of Judgment: Pius XII & the Jews, et de Dimitri Cavalli [[samaritain|The good ...)
 
m
Ligne 3 : Ligne 3 :
 
===Les Nazis et le catholicisme :===
 
===Les Nazis et le catholicisme :===
   
-"Je vous garantis que, si je veux, j’anéantirai l’Église en quelques années" <br>
+
-"Je vous garantis que, si je veux, j’anéantirai l’Église en quelques années." <br>
 
Adolf Hitler, in Hermann Rauschning, Hitler m’a dit, Paris, 1939, éd. Coopération 1945, p.68.
 
Adolf Hitler, in Hermann Rauschning, Hitler m’a dit, Paris, 1939, éd. Coopération 1945, p.68.
   
Ligne 19 : Ligne 19 :
   
 
-"Dans ce dossier le métropolite [ukrainien Sheptytsky] fit la même déclaration et usa des même expressions que les évêques français, belges et hollandais, comme si tous avaient reçu les mêmes instructions du Vatican."<br>
 
-"Dans ce dossier le métropolite [ukrainien Sheptytsky] fit la même déclaration et usa des même expressions que les évêques français, belges et hollandais, comme si tous avaient reçu les mêmes instructions du Vatican."<br>
Dr Frederic, fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères. Document No. CXLV, a-60, Archives of the Centre de Documentation juive, Paris; quoted in Philip Friedman, Their Brothers' Keepers, New York, Crown, 1957, p. 212.
+
Dr Frederic, fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères. Document No. CXLV, a-60, Archives of the Centre de Documentation juive, Paris; quoted in Philip Friedman, Their Brothers' Keepers, New York, Crown, 1957, p. 212.<br>
  +
Le Métropolite indiqua au Dr Frederic que l'action des Nazis contre les Juifs étaient inadmissibles.
   
 
-"En ce qui concerne l'aide envers les Juifs, prêtres et religieux (...) sont malheureusement en première ligne. Jamais il n'y a eu autant de protections et d'interventions que ces jours-ci."<br>
 
-"En ce qui concerne l'aide envers les Juifs, prêtres et religieux (...) sont malheureusement en première ligne. Jamais il n'y a eu autant de protections et d'interventions que ces jours-ci."<br>

Version du 18 octobre 2007 à 17:47

Note : la plupart des citations sont extraites de la tribune de Joseph Lichten A Question of Judgment: Pius XII & the Jews, et de Dimitri Cavalli The good Samaritai.

Les Nazis et le catholicisme :

-"Je vous garantis que, si je veux, j’anéantirai l’Église en quelques années."
Adolf Hitler, in Hermann Rauschning, Hitler m’a dit, Paris, 1939, éd. Coopération 1945, p.68.

-"L’Église catholique poursuit son infâme travail d’excitation… Cette prêtraille politisante est, à côté des Juifs, l’espèce la plus odieuse que nous hébergions aujourd’hui encore dans le Reich. Il faudra, après la guerre, résoudre le problème une fois pour toutes."
Goebbels , Ministre de la Propagande et de l’Information du IIIe Reich, cité par Éric Picard dans Histoire du Christianisme Magazine n°7, mai 2001, p. 43.

-"Tout européen (…) qui est d’avis que les idiots et les malades incurables ne doivent pas infecter sa nation, est anticatholique selon les termes de la doctrine romaine et ennemi de la morale chrétienne."
Rosenberg, auteur du Mythe du XXème siècle (1930), cité par Éric Picard dans Histoire du Christianisme Magazine n°7, mai 2001, p. 41

-"Il n'y a pas de lieu de sépulture digne d'un national-socialiste parmi les croix chrétiennes."
Josef Goebbels, Mémoires 1943-1945, p. 433, Tallandier 2005.

-"Il est incompréhensible pour le gouvernement que les cercles ecclésiastiques et spécialement le clergé catholique ajoutent tant de protestations contre l'élimination des Juifs, qui furent dans le passé responsables de tant de malheurs pour le peuple slovaque (...). Le clergé slovaque sauf quelques honorables exceptions a rarement montré un tel zèle pour les intérêts de son propre peuple comme il le fait maintenant pour les intérêts des Juifs, et dans beaucoup de cas même pour ceux qui n'ont pas été baptisés."
Vojtech Tuka (1880-1946), 1er ministre pro-nazi de la république Slovaque, Fiorello Cavalli, S.J., "La Santa Sede contro le deportazioni degli ebrei dalla Slovacchia durante la seconda guerra mondiale" (reprint),p13

-"Dans ce dossier le métropolite [ukrainien Sheptytsky] fit la même déclaration et usa des même expressions que les évêques français, belges et hollandais, comme si tous avaient reçu les mêmes instructions du Vatican."
Dr Frederic, fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères. Document No. CXLV, a-60, Archives of the Centre de Documentation juive, Paris; quoted in Philip Friedman, Their Brothers' Keepers, New York, Crown, 1957, p. 212.
Le Métropolite indiqua au Dr Frederic que l'action des Nazis contre les Juifs étaient inadmissibles.

-"En ce qui concerne l'aide envers les Juifs, prêtres et religieux (...) sont malheureusement en première ligne. Jamais il n'y a eu autant de protections et d'interventions que ces jours-ci."
Laszlo Endre, sous-secrétaire à l'Intérieur du gouvernement [pro-nazi] Hongrois Quoted in Friedman, op. cit., p. 87; see also pp.84-86

-"Une propagande insidueuse exploite les différences de conceptions entre les gouvernements allemand et italien concernant la solution apportée au problème juif. La problématique est la suivante : en premier, la pertinence des mesures appliquées ; et en second lieu, leurs conceptions chrétiennes et catholiques en tant qu'inspirées par le Vatican."
Colonel SS Helmut Knochen, Quoted in Leon Poliakov and Jacques Sabile, Jews Under the Italian Occupation, Paris, Editions du Centre, 1955,p. 96.

-"Nous avions des tiroirs pleins de protestations du Vatican."
Ribbentrop & Steengracht, ministre et sous-secrétaire d'Etat aux affaires étrangères du III° Reich, Procès de Nuremberg

-"Etre membre du parti National Socialiste de Hitler est [une chose] incompatible avec la conscience catholique."
L'Osservatore Romano, organe du Vatican, le 11 octobre 1930.


Pie XII face à son "silence" :

-"Nous laissons aux évêques sur place le soin de peser les circonstances pour décider où non d'exercer de la retenue pour éviter des maux plus grands. Celle-ci serait préférable si le danger de mesures de rétorsion ou de coercition était imminent en cas de déclarations publique par des évêques. Là se trouve l'une des raisons pour lesquelles nous-mêmes nous nous imposons de la retenue dans nos déclarations publiques. L'expérience que nous éprouvâmes en 1942 en publiant des documents pour les fidèles justifie, autant que nous pouvons en juger, Notre position."
Lettre de Pie XII à l'évêque de Berlin von Preysing Quoted in Tablet (London), March 16, 1963.

-"Nous avons été réconfortés d'entendre (...) que les catholiques, spécialement les catholiques de Berlin, avaient manifesté leur charité envers les soi-disant non-aryens, et dans ce cadre nous voulons avoir une pensée spéciale de considération paternelle et de chaleureuse sympathie pour le père Lichtenberg, qui est en prison."
Lettre de Pie XII aux évêques allemands, Quoted in Father Walter Adolph, "Hochhuths fanatisches Voruteil," Deutsche Tagespost, March 12,1963.

-"Des supplications Nous ont été adressées par différentes sources pour que nous exercions toute Notre influence afin de réduire et pallier les souffrances qui ont été trop longtemps patiemment endurées par un grand nombre de personnes infortunées appartenant à cette noble et chevaleresque nation, du fait de leur origine nationale ou raciale. En accord avec Notre ministère de charité, qui concerne chaque être humain, Notre coeur paternel ne pouvait rester insensible à ces demandes urgentes. Pour cette raison, Nous faisons appel aux nobles sentiments de votre Altesse Sérénissime, pleinement confiant que votre Altesse Sérénissime fera tout ce qui est en son pouvoir pour épargner à tant de ces personnes infortunées des souffrances et des douleurs supplémentaires."
Télégramme ouvert de Pie XII au régent de Hongrie, l'amiral Horthy.

Le "silence" de Pie XII vu de l'extérieur :

-"Seule l'Eglise se tint solidement en travers du chemin du plan d'Hitler pour supprimer la vérité. Je n'avais jamais eu spécialement d'intérêt pour l'Eglise auparavant, mais je ressens à présent une grande affection et admiration parce que seule l'Eglise a eu le courage et la persévérence de défendre la vérité intellectuelle et la liberté morale. je suis ainsi forcé de confesser que ce que je méprisait avant, je le tiens sans réserve en plus haute estime maintenant."
Albert Einstein, 1940 "Time Magazine"

-"Aucun de nous ne voulait que le pape prenne ouvertement position. Nous étions tous des fugitifs, et les fugitifs n'aiment pas qu'on parle d'eux. Cela aurait d'avantage excité la Gestapo et aurait intensifié les perquisitions. Si le pape avait protesté, Rome serait devenu un centre d'attention. Il valait mieux que le pape ne dise rien. Nous partagions tous cette opinion à l'époque, et c'est encore notre conviction aujourd'hui."
M. et Mme Wolfsson, couple de Berlinois interné en camp de concentration puis abrité dans un couvent de religieuses allemandes, Quoted in Angelo Martini, Il Vicario, una tragedia cristiana ? in LA CIVILTA' CATTOLICA 1963 II 313-325 p. 317

-"D'autres que Pie XII eurent à affronter semblable dilemme cornélien. Le cardinal de Pologne, Prince Sapieha, implora Pie XII de ne pas protester publiquement, comme cela ne faisait qu'augmenter les persécutions contre son peuple. La Croix-Rouge Internationale s'abstint de protester car elle craignait de voir stopper son travail dans les pays contrôlés par l'Allemagne. Les gouvernements britanniques et américains furent accusés de brutale indifférence envers le sort des Juifs, parce qu'ils ne réussirent pas à les sortir des griffes des Nazis avant que ce ne fut trop tard. Mais accéder à ce type de demande n'aurait fait que prolonger la guerre."
Sir Alec Randall, ancien ambassadeur au Vatican, lettre au London Times du 15 mai 1963 , cité in Joseph Lichten, "A question of judgement".

-"Les activités humanitaires du Vatican furent par nécessité circonscrites par la prudence et la méfiance. Les immenses responsabilités reposant sur les épaules du pape et les armes puissantes que les Nazis pouvaient utiliser contre le Saint-Siège se combinèrent indubitablement pour l'empêcher de faire une protestation formelle et publique, bien que les persécutés espéraient ardemment l'entendre. Il est triste de devoir dire que durant la guerre entière, tandis que les laboratoires de la mort fonctionnaient à plein régime, le pape garda le silence."
Poliakov, Breviaire de la haine; quoted in Leiber,op. cit., p. 457.

-"Il est douloureux d'avoir à dire qu'à l'époque ou les chambres à gaz et les fours crématoires opéraient jours et nuits, la plus haute autorité spirituelle du Vatican ne jugea pas nécessaire de faire une protestation claire et solennelle qui aurait eu des répercussions dans le monde ; et pourtant on ne peut pas affirmer qu'il n'y ait pas eu de raisons pertinentes et valables de ce silence."
Léon Poliakov, magazine Commentary de novembre 1950

-"Cette aide directe donnée aux juifs persécutés par le pape en tant qu'évêque de Rome, fut l'expression symbolique d'une activité qui s'est déployée à travers toute l'Europe, encourageant et promouvant les efforts manifestés par les Eglises locales catholiques dans la majorité des pays. Il est certain que des instructions secrètes furent données par le Vatican, exhortant les Eglises locales à intervenir en faveur des Juifs."
Leon Poliakov, "Le Vatican et la question juive," Monde juif, December, 1950; quoted in Duclos, op. cit., pp. 191-192.

-"Si le pape avait critiqué ouvertement, Hitler aurait probablement massacré plus de six millions de Juifs et peut-être dix foix dix millions de catholiques, s'il avait seulement eu la possibilité de le faire."
Marcus Melchior, grand rabbin du Danemark

-"Le moindre bruit de propagande de la part de l'Eglise catholique contre le Reich d'Hitler n'aurait pas été qu'un suicide provoqué, mais aurait hâté l'exécution d'encore plus de Juifs et prêtres".
Robert M.W. Kempner**,ancien avocat au procès de Nuremberg, dans une lettre à l'éditeur du magazine "Commentary" qui avait publié un extrait de Guenter Lewy en 1964.

-"Si l'équité et la justice historique sont les pierres angulaires de la morale juive, alors rester silencieux devant les attaques diffamentes à l'égard d'un bienfaiteur est une injustice (...). Est-ce que Pie XII n'a pas parlé clairement contre le nazisme, avec une compassion envers les victimes de toutes les persécutions et sans aucun doute possible aussi envers les Juifs, dans ses nombreuses allocutions, lettres pastorales, aux nonces et aux évêques ? Est-ce que ces néo-païens, qui méprisèrent sans scrupule la loi divine et les commandements de Jésus, auraient écouté les appels de Rome ? Est-ce que Pie XII aurait pu défier Hitler, sans armées - et en même temps être capable d'aller sauver des Juifs secrètement ? (...) Quiconque est d'avis que la situation ne pouvait être pire devrait se souvenir qu'au moins deux millions de Juifs, plus d'un quart des Juifs d'Europe, ont survécu à la boucherie de Hitler, même de justesse - grâce à l'aide de l'Eglise, des évêques, des prêtres et des laïques."
Pinchas E. Lapide, Three Popes and the Jews, New York, 1967

-"Je dirais maintenant, à la lumière des débats et des preuves qui ont suivi la parution du "Pape d'Hitler", que Pie XII avait tellement peu de liberté d'action qu'il est impossible de préjuger de son silence pendant la guerre, alors que Rome était sous la botte de Mussolini et plus tard occupée par les Allemands."
John Cornwell, cité in The Economist, le 9 décembre 2004

-"La véritable raison du silence de Pie XII n'était certes pas la crainte d'aller dans un camp de concentration, mais celle d'aggraver le cas de ceux qui s'y trouvaient."
Edith Mutz, bulletin de l'Athénée Israélite de Bruxelles, « Maïmonide » (n° du 2 Juin 1963)


-"Si le pape avait critiqué ouvertement, Hitler aurait probablement massacré plus de six millions de Juifs et peut-être dix foix dix millions de catholiques, s'il avait seulement eu la possibilité de le faire."
Marcus Melchior, grand rabbin du Danemark

Témoignages de reconnaissance :

-"En remerciement éternel au peuple de Rome et à l'Eglise catholique romaine, le sort des Juifs fut rendu moins pénible par leurs actions véritablement chrétiennes d'assistance et de protection. Même maintenant, beaucoup demeurent encore dans des lieux qui ouvrirent leurs portes pour les soustraire au destin d'une mort certaine en déportation (...). L'histoire complète de l'aide procurée à notre peuple par l'Eglise ne peut pas être racontée, pour des raisons évidentes, avant la fin de la guerre."
Bulletin Juifs d'Information de la 8° Armée, le 4 juin 1944.

-"Ce fut au nom d'un franc sentiment de fraternité que l'Eglise fit l'impossible pour secourir notre peuple en danger de destruction. Que les autorités ecclésiatiques et tous les prêtres qui souffrirent pour nous dans les prisons et les camps de concentration soient certains de notre éternelle gratitude."
Un intervenant juif pendant une réunion au Comité de Libération Nationale (Italie), Quoted in Joseph L. Lichten, Pope Pius XII and the Jews (reprint), ADL Bulletin, October, 1958.

-"Plus qu'aucun autre, nous eûmes l'occasion d'apprécier son extrême gentillesse, emplie de compassion et de magnanimité, que le pape démontra pendant les terribles années de persécutions et de terreur, quand il semblait qu'il n'y avait pour nous plus aucun espoir."
Rabbin Elio Toaff, après la mort de Pie XII, Quoted in Frankfurter Allgemeine Zeitung, March 4,1963

-"Les juifs se souviendront toujours de ce que l'Eglise catholique a fait pour eux sur l'ordre du Pape au moment des persécutions raciales. Quand la guerre mondiale faisait rage, Pie XII s'est prononcé souvent pour condamner la fausse théorie des races." Il ajouta : "de nombreux prêtres ont été emprisonnés et ont sacrifié leur vie pour aider les juifs."
Rabbin Elio Toaff, Le Monde 10.10.1958.


-"Ce que fit le Vatican sera gravé de façon indélébile et éternellement dans nos coeurs (...). Les prêtres et les prélats firent des choses qui feront honneur pour toujours au catholicisme."
Rabbin Zolli, Quoted in American Jewish Yearbook, 1944-1945, p.233.

-"Nous partageons la douleur du monde sur la mort de Sa Sainteté le pape Pie XII. Pendant une génération de conflits et de dissensions, il porta haut les idéaux de paix et de compassion. Pendant les dix années de terreur nazie, quand notre peuple eut à subir les horreurs du martyre, le pape éleva la voix pour condamner les persécuteurs et dire sa sympathie avec leurs victimes. Le temps présent fut illuminé par une voix qui affirma les grandes vérités morales au dessus des tumultes des conflits quotidiens. Nous pleurons la mort d'un grand défenseur de la paix."
Mme Golda Meir, ministre des Affaires étrangères de l'Etat d'Israël, Quoted in Civilta Cattolica, 1958, III, 323

-"Avec une gratitude particulière nous nous souvenons tous de ce qu'il fit pour les juifs persécutés pendant l'une des périodes les plus sombres de toute leur histoire."
Docteur Nahum Goldmann, président du Congrès Juif Mondial, lettre de condoléances pour la mort du pape Pie XII

-"L'Eglise catholique nous fut extraordinairement utile de multiples manières. De Hinsley à Londres à Pacelli à Rome, pour ne pas mentionner les prêtres anonymes de Hollande, de France et d'ailleurs, il firent de remarquables choses pour nous (...)."
World Jewish Congress memorandum dated March 24, 1959.

-"Excellence : En ces temps difficiles, nos pensées se tournent plus que jamais avec une respectueuse gratitude pour ce qui fut accompli par le souverain pontife en faveur des Juifs en général, et par Votre Excellence en faveur des Juifs de Roumanie et de Transnistrie. Dans les heures les plus graves que nous, Juifs de Roumanie, eûmes à traverser, l'assistance généreuse du Saint-Siège, gérée par l'intermédiaire de votre éminence, fut décisive et salutaire. Il n'est pas facile pour nous de trouver les mots justes pour exprimer la chaleur et la consolation que nous ressentîmes grâce à l'intérêt du souverain pontife, qui offrit une large somme pour adoucir les souffrances des Juifs déportés, souffrances que vous avez mentionnées après votre visite en Transnistrie. Les Juifs de Roumanie n'oublieront jamais ces faits d'importance historique (...)."
Lettre du rabbin Safran au nonce du pape à Bucarest, 7 avril 1944

-"La médiation du Pape sauva les juifs du désastre, à l'heure où la déportation des Roumains était décidée."
Dr SAFRAN, Grand Rabbin de Roumanie, cité in Pie XII face aux nazis par Charles Klein - S.O.S. 1975

-"Quand nous sommes entrés à Rome, les survivants Juifs nous disaient : si nous sommes sauvés, si des Juifs sont encore en vie à Rome, venez avec nous et remerciez le pape au vatican. Car dans les édifices du Vatican, les églises, les monastères et les maisons privées, les Juifs furent cachés sur son ordre personnel."
Un officier de la Brigade Juive au journal hébreux de la Fédération Israélienne du Travail "Davar". La Brigade Juive faisait partie de la 8° Armée britannique qui combattit en Italie.

-"Nous avons reçu des rapports venant de notre aumônier militaire en Italie sur l'aide et la protection accordées aux Juifs italiens par le Vatican, les prêtres et les institutions religieuses pendant l'occupation nazie de ce pays. Nous sommes profondément émus par cette expression extraordinaire de charité chrétienne - d'autant plus que nous connaissons les risques courus par ceux qui prêtaient assistance aux Juifs (...). Du fond de nos coeurs, nous vous envoyons l'assurance de notre gratitude éternelle."
Lettre au pape du Comité des Activités Religieuses de l'Armée et de la Marine du Bureau de Bienfaisance Juif Américain

-"Je sais combien Sa Sainteté le pape s'oppose du plus profond de sa noble âme à toutes les persécutions, et spécialement aux persécutions (...) que les Nazis infligent sans rémission aux peuple Juif (...). je saisis cette occasion pour exprimer (...) ma sincère et ma profonde gratitude (...) pour l'aide inestimable donnée par l'Eglise catholique au peuple juif dans ses tourments."
-"Le peuple d'Israël n'oubliera jamais ce que Sa Sainteté et ses illustres représentants, inspirés par les principes éternels de la religion qui forment les fondations mêmes des vraies civilisations, firent pour nos frères et soeurs infortunés dans cette période la plus tragique de notre histoire, et qui est la preuve vivante de la divine Providence dans ce monde". Lettre du grand rabbin Herzog à Pie XII le 28 février 1944 (Actes, X, p. 292).

-"Il est compréhensible que la mort du pape Pie XII draine les expressions d'une douleur sincère de la part de pratiquement toutes les parties de la société juive américaine, car il n'y eut probablement pas un seul dirigeant de notre génération qui fit plus pour aider les Juifs pendant cette période de grande tragédie, pendant l'occupation nazie de l'Europe, que le défunt pape."
Le Jewish Post de Winnipeg, le 6 novembre 1958.

-"Le pape lui-même intervint personnellement en faveur des Juifs de Rome."
Le procureur général israëlien Gédéon Hausner au procès d'Eichmann à Jérusalem.

-"[Nous rendons grâce] au souverain Pontife, aux religieux et aux religieuses qui n’ont vu dans les persécutés que des frères, selon les indications du Saint-Père, et qui ont offert avec élan et abnégation leur action intelligente et efficace pour nous secourir, insouciants des énormes dangers auxquels ils s’exposaient."
Giuseppe Nathan, commissaire de l’Union des communautés israéliennes, le 7 septembre 1945.

-"[Nous apprecions]la bonté sans limite que les représentants du Saint-Siège et les dirigeants de l'Eglise montra envers nos frères"
Miroslav Freiberger, grand rabbin de Zagreb, le 4 août 1942, cité in Actes, VIII, p. 611

-"L'attitude extrêment humanitaire de Sa Sainteté exprimant Son indignation contre les persécutions raciales fut une source de réconfort pour nos frères."
Chaim Barlas, représentant turc de l'Agence juive lettre du 20 janvier 1943 à Mgr Arthur Hughes, cité in Actes, IX, p. 90

-"les interventions répétées du Saint-Père en faveur des communautés juives d'Europe ont suscité les plus profonds sentiments d'appréciation et de gratitude des Juifs du monde entier."
Lettre de rabbin Maurice Perlzweig, directeur politique du Congrès Juif Mondial à Mgr Amleto Cicognani le 18 février 1944. (in L'almanach des Juifs américains de 1943-1944)

-"Nous savons (...) quelle grande part le Saint-Père a pris dans les secours aux réfugiés d'Italie, et nous savons de sources crédibles que ce grand pape a tendu sa main puissante et protectrice pour aider les opprimés de Hongrie."
Discours de Joseph Proskauer, président de l'American Jewish Committee, le 31 juillet 1944 (discours obtenu par l'American Committee Library de Manhattan).

-"Son premier devoir fut de le remercier, et à travers lui l'Eglise catholique, au nom du peuple juif, pour tout ce qu'ils firent dans divers pays pour secourir les Juifs, sauver les enfants, et les Juifs en général."
Compte-rendu de l'entretien avec le pape Pie XII le 22 avril 1945 de Moshe Sharett, futur ministre des affaires étrangères et Premier ministre d'Israël, envoyé à l'Exécutif de l'Agence Juive. Cité in Pinchas lapide, Three popes and the Jews, pp. 225-226.

-"Je souhaite profiter de cette occasion pour rendre hommage au pape Pie XII pour son appel en faveur des victimes de la guerre et de l'oppression. Il subvint aux besoins des Juifs d'Italie et intervint en faveur des réfugiés pour les soulager de leurs souffrances"
William Rosenwald, président du Jewish Appeal for Refugees, Overseas Needs and Palestine, (New York Times, 18 mars 1946).

-"Les membres de toutes les croyances et de tous les partis se souviendront de la façon dont Pie XII fit face aux responsabilités de sa charge exaltante avec courage et dévotion (...). Avant, pendant et après la guerre, il prêcha constamment un message de paix. Confronté aux cruautés monstrueuses du nazisme, du fascisme et du communisme, il proclama inlassablement les vertus de l'humanité et de la compassion."
Jewish Chronicle de Londres le 10 octobre 1958

-"[Pie XII] fit l'impossible pour des milliers de victimes juives du nazisme et du fascisme afin de les mettre à l'abri (...)".
Rabbin J. Stern dans le Canadian Jewish Chronicle du 17 octobre 1958.

-"[Aucun autre dirigeant] n'a fait plus pour aider les Juifs dans ces temps d'extrême tragédie pendant l'occupation nazie de l'Europe, que le défunt pape."
William Zukerman, éditorialiste, Jewish Post de Winnipeg du 6 novembre 1958.

-"[Nous rendons grâce] au souverain Pontife, aux religieux et aux religieuses qui n’ont vu dans les persécutés que des frères, selon les indications du Saint-Père, et qui ont offert avec élan et abnégation leur action intelligente et efficace pour nous secourir, insouciants des énormes dangers auxquels ils s’exposaient."
Giuseppe Nathan, commissaire de l’Union des communautés israéliennes, le 7 septembre 1945