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Ce "Wiki" contient des articles publiés sur le rôle du pape Pie XII pendant la seconde guerre mondiale.<br>
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Ce "Wiki" contient des articles publiés sur le rôle du pape Pie XII pendant la seconde guerre mondiale.
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Le pullulement d'une lumpen-littérature proliférant dans un bouillon de non culture nous a conduit à rassembler et publier les tribunes de certains historiens et chercheurs à plein temps, dont le mérite est de s'en tenir aux faits, aux archives et documents existants, et non de donner dans la diatribe et l'extrapolation hasardeuse à partir de sources litigieuses de seconde main. Comme tous n'ont été publiés qu'en anglais (à notre connaissance), nous avons jugé bon de les traduire nous-mêmes en français afin que la langue ne fasse pas obstacle à la manifestation de l'histoire telle qu'elle fut.
 
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Il existe un bouillon de non culture dans lequel prolifère une lumpen-littérature qui nous a conduit à rassembler et publier les tribunes d'historiens et chercheurs à plein temps. Leur mérite est de s'en tenir aux faits, aux archives et documents existants, et non de donner dans la diatribe et l'extrapolation hasardeuse à partir de sources litigieuses de seconde main. Comme tous n'ont été publiés qu'en anglais (à notre connaissance), nous avons jugé bon de les traduire nous-mêmes en français afin que la langue ne fasse pas obstacle à la manifestation de l'histoire telle qu'elle fut. Car on nomme historiens ceux qui analysent les évènements tels qu'ils se sont produits, et romanciers ou fictionistes ceux qui s'imaginent les évènements tels qu'ils auraient pu se produire.
 
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Nous assumons volontier qu'aucun article des contempteurs de Pie XII n'y figure, leur fuligineuse bouffissure étant largement diffusée et reprise à réplétion par nos grands média soucieux de leur vérité. Question d'équilibre en quelque sorte. Nous aurions de plus scrupule à nous faire vecteur de leurs libelles, et devoir ensuite nous excuser d'avoir propagé le venin de leurs mensonges. Il semble en effet qu'à mesure que s'ouvrent les archives dites secrètes du Vatican sur la période du pontificat de Pie XII, la réalité des documents qui en émane apporte de cuisants démentis à toutes ces fumeuses thèses produites par un syndic d'écrivaillons, certainement doué pour de la plaidoirie de correctionnel mais fort peu soucieux de rigueur historique.
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Nous assumons volontier qu'aucun article des contempteurs de Pie XII n'y figure, leur fuligineuse bouffissure étant largement diffusée et reprise à réplétion par ces grands média soucieux de leur vérité. Question d'équilibre en quelque sorte. Nous aurions de plus scrupule à nous faire vecteur de leurs libelles, et devoir ensuite nous excuser d'avoir propagé le venin de leurs mensonges. Il semble en effet qu'à mesure que s'ouvrent les archives dites secrètes du Vatican sur la période du pontificat de Pie XII, la réalité des documents qui en émane apporte de cuisants démentis à toutes ces fumeuses thèses produites par un syndic d'écrivaillons, certainement doué pour de la plaidoirie de correctionnel mais fort peu soucieux de rigueur historique.
 
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Nous pensons de surcroît que la querelle de préau de savoir si le pape Pie XII aurait pu faire plus et mieux est un procès de fiction, de ceux qui masquent la veulerie des étalons de la morale auto-acclamés. C'est là simple matière à opinion qui ne vaut pas un kopeck de rebut rapportée aux faits établis. Les faits objectifs et établis, c'est que Pie XII a aidé et sauvé des Juifs de l'extermination. S'il aurait pu en faire ou dire plus nous entraîne dans le subjectivisme. L'objectif étant supérieur au subjectif ainsi la vérité face à une opinion, nous en déduisons que la querelle cache bien des hypocrisies, que nous ne sommes plus dans le domaine de l'Histoire mais d'une pseudo-morale. Le véritable historien ne manipule pas le "si". Ces petits juges de procès en intentionel qui déterrent les morts pour condamner des cadavres sur des pièces truquées, qui sont-ils ? Quelles sont leurs titres de moralité, ceux qui se posent en juge d'une époque qu'ils n'ont même pas connue ? Voici la réalité : leur matrice est la malveillance, leur bréviaire est la haine, et ils nous content une histoire qui ne s'est jamais passée. Quant à nous, qui les voyons tant s'empêtrer tentant de se dépêtrer du pétrin leurs affabulations, nous disons sereinement, comme autrefois Pie XII : "L'Eglise n'a pas peur de la vérité."
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Nous pensons de surcroît que la querelle de préau de savoir si le pape Pie XII aurait pu faire plus et mieux est un procès de fiction, de ceux qui masquent la veulerie des étalons de la morale auto-acclamés. Car c'est là une simple matière à opinion qui ne vaut pas un kopeck rapportée aux faits établis. Les faits objectifs et établis, c'est que Pie XII a aidé et sauvé des Juifs de l'extermination. S'il aurait pu en faire ou dire plus nous entraîne dans le subjectivisme. L'objectif étant supérieur au subjectif ainsi la vérité face à une opinion, nous en déduisons que la querelle cache bien des hypocrisies, que nous ne sommes plus dans le domaine de l'Histoire mais d'une pseudo-morale agitée par une coterie de bigots. Le véritable historien ne manipule pas le "si". Ces petits juges de procès en intentionel qui déterrent les morts pour condamner des cadavres sur des pièces truquées, qui sont-ils ? Quelles sont leurs titres de moralité, ceux qui se posent en juge d'une époque qu'ils n'ont même pas connue ? Voici la réalité : leur matrice est la malveillance, leur bréviaire est la haine, et ils nous content une histoire qui ne s'est jamais passée. Quant à nous, qui les voyons tant s'empêtrer tentant de se dépêtrer du pétrin leurs affabulations, nous disons sereinement, comme autrefois Pie XII : "L'Eglise n'a pas peur de la vérité."
 
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Nous pensons enfin que l'antisémitisme est une défaite de la pensée européenne, qu'elle soit catholique, protestante, positiviste, matérialiste, philosophiste ou athée, et que déverser ses humeurs sur un groupe en particulier pour promouvoir son petit agenda, c'est promouvoir une des multiples formes de l'antisémitisme. Cette façon d'instrumentaliser l'Holocauste est en réalité une façon de le dénigrer.<br>
 
Nous pensons enfin que l'antisémitisme est une défaite de la pensée européenne, qu'elle soit catholique, protestante, positiviste, matérialiste, philosophiste ou athée, et que déverser ses humeurs sur un groupe en particulier pour promouvoir son petit agenda, c'est promouvoir une des multiples formes de l'antisémitisme. Cette façon d'instrumentaliser l'Holocauste est en réalité une façon de le dénigrer.<br>

Version du 2 août 2007 à 17:22

Pie XII,
Une affaire Dreyfus ?

Introduction

"Tu ne porteras pas de faux témoignage mensonger contre ton prochain." Ex. 20.16, Dt. 5.20
"Tu ne colporteras pas de fausses rumeurs. Tu ne prêteras pas la main au méchant en témoignant injustement." Ex. 23.1
"Tu te tiendras loin d'une cause mensongère. Ne fais pas périr l'innocent ni le juste et ne justifie pas le coupable." Ex 23.7
"Vous ne commettrez point d'injustice en jugeant (...). Vous aurez des balances justes, des poids justes, une mesure juste, un setier juste." Lv. 19.35
"Si un témoin injuste se lève contre un homme pour l'accuser de rébellion, (...) les juges feront une bonne enquête, et, s'il appert que c'est un témoin mensonger, (...) vous le traiterez comme il méditait de traiter son frère. Tu feras disparaître le mal du milieu de toi." Dt. 19.16
"Il est impossible que les scandales n'arrivent pas, mais malheur à celui par qui ils arrivent ! Mieux vaudrait pour lui se voir passer autour du cou une pierre à moudre et être jeté à la mer que de scandaliser un seul de ces petits." Lc. 17.1

Ce "Wiki" contient des articles publiés sur le rôle du pape Pie XII pendant la seconde guerre mondiale.

Il existe un bouillon de non culture dans lequel prolifère une lumpen-littérature qui nous a conduit à rassembler et publier les tribunes d'historiens et chercheurs à plein temps. Leur mérite est de s'en tenir aux faits, aux archives et documents existants, et non de donner dans la diatribe et l'extrapolation hasardeuse à partir de sources litigieuses de seconde main. Comme tous n'ont été publiés qu'en anglais (à notre connaissance), nous avons jugé bon de les traduire nous-mêmes en français afin que la langue ne fasse pas obstacle à la manifestation de l'histoire telle qu'elle fut. Car on nomme historiens ceux qui analysent les évènements tels qu'ils se sont produits, et romanciers ou fictionistes ceux qui s'imaginent les évènements tels qu'ils auraient pu se produire.
Nous assumons volontier qu'aucun article des contempteurs de Pie XII n'y figure, leur fuligineuse bouffissure étant largement diffusée et reprise à réplétion par ces grands média soucieux de leur vérité. Question d'équilibre en quelque sorte. Nous aurions de plus scrupule à nous faire vecteur de leurs libelles, et devoir ensuite nous excuser d'avoir propagé le venin de leurs mensonges. Il semble en effet qu'à mesure que s'ouvrent les archives dites secrètes du Vatican sur la période du pontificat de Pie XII, la réalité des documents qui en émane apporte de cuisants démentis à toutes ces fumeuses thèses produites par un syndic d'écrivaillons, certainement doué pour de la plaidoirie de correctionnel mais fort peu soucieux de rigueur historique.

Nous pensons de surcroît que la querelle de préau de savoir si le pape Pie XII aurait pu faire plus et mieux est un procès de fiction, de ceux qui masquent la veulerie des étalons de la morale auto-acclamés. Car c'est là une simple matière à opinion qui ne vaut pas un kopeck rapportée aux faits établis. Les faits objectifs et établis, c'est que Pie XII a aidé et sauvé des Juifs de l'extermination. S'il aurait pu en faire ou dire plus nous entraîne dans le subjectivisme. L'objectif étant supérieur au subjectif ainsi la vérité face à une opinion, nous en déduisons que la querelle cache bien des hypocrisies, que nous ne sommes plus dans le domaine de l'Histoire mais d'une pseudo-morale agitée par une coterie de bigots. Le véritable historien ne manipule pas le "si". Ces petits juges de procès en intentionel qui déterrent les morts pour condamner des cadavres sur des pièces truquées, qui sont-ils ? Quelles sont leurs titres de moralité, ceux qui se posent en juge d'une époque qu'ils n'ont même pas connue ? Voici la réalité : leur matrice est la malveillance, leur bréviaire est la haine, et ils nous content une histoire qui ne s'est jamais passée. Quant à nous, qui les voyons tant s'empêtrer tentant de se dépêtrer du pétrin leurs affabulations, nous disons sereinement, comme autrefois Pie XII : "L'Eglise n'a pas peur de la vérité."

Nous pensons enfin que l'antisémitisme est une défaite de la pensée européenne, qu'elle soit catholique, protestante, positiviste, matérialiste, philosophiste ou athée, et que déverser ses humeurs sur un groupe en particulier pour promouvoir son petit agenda, c'est promouvoir une des multiples formes de l'antisémitisme. Cette façon d'instrumentaliser l'Holocauste est en réalité une façon de le dénigrer.
L'immense majorité des contemporains de Pie XII a loué son action pendant la guerre. Alors s'il faut condamner Pie XII, il faut damner la terre entière, et citer :

  • les responsables politiques qui ont, par une pusillanimité de calcul et un pacifisme pathologique, laissé Hitler monter tranquillement en puissance.
  • les responsables politiques et militaires français, qui, par incompétence et conservatisme, ont transformé le seul outil militaire potentiellement capable de faire face aux armées allemandes sur le continent en redoutable machine à perdre.
  • les responsables des pays alliés qui disposaient de tous les moyens de coercitions.
  • les mouvements de résistances qui avaient la poudre et les mitraillettes pour empêcher, par exemple, les convois de déportations d'arriver à leurs funestes destinations.
  • tous ceux de nos aïeux coupables de n'avoir rien fait ou pas assez ; voire même, suivant la mesure de ces moralistes discountés, il nous faudrait sans doute citer tous les nouveaux-nés de cette époque à comparaître.



Mettons plutôt la formidable puissance et les innombrables troupes armées des cités des hommes au regard du nombre de divisions du Vatican, et tout ceci paraîtra bien dérisoire.
Nous aimerions enfin que l'on nous cite quel chef d'Etat a déployé autant d'énergie pour secourir les victimes des persécutions nazies.

Dès lors, nous pensons, quant à nous, que la seule question constructive est celle qui se pose à notre conscience ; et comme la providence voulut que nous ne fûmes par chance jamais placés et testés face à des choix aussi dramatiques, nous pensons enfin que nous avons une obligation de retenue.

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