Pie XII : Différence entre versions

De wikipie12
Aller à : navigation, rechercher
m (Pourquoi un "wiki" consacré à Pie XII ?)
m (Pourquoi un "wiki" consacré à Pie XII ?)
Ligne 5 : Ligne 5 :
 
Nous assumons volontier qu'aucun article des contempteurs de Pie XII n'y figure, leur fuligineuse bouffissure étant largement diffusée et reprise à réplétion par ces grands média soucieux de leur vérité. Question d'équilibre en quelque sorte. Nous aurions de plus scrupule à nous faire vecteur de leurs libelles, et devoir ensuite nous excuser d'avoir propagé le venin de leurs mensonges. Il semble en effet qu'à mesure que s'ouvrent les archives dites secrètes du Vatican sur la période du pontificat de Pie XII, la réalité des documents qui en émane apporte de cuisants démentis à toutes ces fumeuses thèses produites par un syndic d'écrivaillons, certainement doué pour de la plaidoirie de correctionnelle mais fort peu soucieux de rigueur historique.
 
Nous assumons volontier qu'aucun article des contempteurs de Pie XII n'y figure, leur fuligineuse bouffissure étant largement diffusée et reprise à réplétion par ces grands média soucieux de leur vérité. Question d'équilibre en quelque sorte. Nous aurions de plus scrupule à nous faire vecteur de leurs libelles, et devoir ensuite nous excuser d'avoir propagé le venin de leurs mensonges. Il semble en effet qu'à mesure que s'ouvrent les archives dites secrètes du Vatican sur la période du pontificat de Pie XII, la réalité des documents qui en émane apporte de cuisants démentis à toutes ces fumeuses thèses produites par un syndic d'écrivaillons, certainement doué pour de la plaidoirie de correctionnelle mais fort peu soucieux de rigueur historique.
 
<br><br>
 
<br><br>
Nous pensons de surcroît que la querelle de préau de savoir si le pape Pie XII aurait dû faire plus et mieux est un procès de fiction, de ceux qui masquent la veulerie des étalons de la morale auto-acclamés. Car c'est là une simple matière à opinion qui ne vaut pas un rebut de kopeck rapportée aux faits établis. Les faits objectifs et établis, c'est que Pie XII a aidé et sauvé des Juifs de l'extermination. S'il aurait pu en faire ou dire plus nous entraîne dans le subjectivisme et la fiction des histoires en "si". L'objectif étant supérieur au subjectif ainsi la vérité face à une opinion, nous en déduisons que la querelle cache bien des hypocrisies, que nous ne sommes plus dans le domaine de l'Histoire mais d'une pseudo-morale agitée par une coterie de bigots. Le véritable historien ne manipule pas le "si". Ces petits juges de procès en intentionel qui déterrent les morts pour condamner des cadavres sur des pièces truquées, qui sont-ils ? Quelles sont leurs titres de moralité, ceux qui se posent en juge d'une époque qu'ils n'ont même pas connue ? Voici la réalité : leur matrice est la malveillance, leur bréviaire est la haine, et ils nous content une histoire qui ne s'est jamais passée. Quant à nous, qui les voyons tant s'empêtrer tentant de se dépêtrer du pétrin de leurs affabulations, nous disons sereinement, comme autrefois Pie XII : "L'Eglise n'a pas peur de la vérité."
+
Nous pensons de surcroît que la querelle de préau de savoir si le pape Pie XII aurait dû faire plus et mieux est un procès de fiction, de ceux qui masquent la veulerie des étalons de la morale auto-acclamés. Car c'est là une simple matière à opinion qui ne vaut pas un rebut de kopeck rapportée aux faits établis. Les faits objectifs et établis, c'est que Pie XII a aidé et sauvé des Juifs de l'extermination. S'il aurait pu en faire ou dire plus nous entraîne dans le subjectivisme et la fiction des histoires en "si". L'objectif étant supérieur au subjectif ainsi la vérité face à une opinion, nous en déduisons que la querelle cache bien des hypocrisies, que nous ne sommes plus dans le domaine de l'Histoire mais d'une pseudo-morale agitée par une coterie de bigots. Le véritable historien ne manipule pas le "si". Ces petits juges de procès en intentionelle qui déterrent les morts pour condamner des cadavres sur des pièces truquées, qui sont-ils ? Quelles sont leurs titres de moralité, ceux qui se posent en juge d'une époque qu'ils n'ont même pas connue ? Voici la réalité : leur matrice est la malveillance, leur bréviaire est la haine, et ils nous content une histoire qui ne s'est jamais passée. Quant à nous, qui les voyons tant s'empêtrer tentant de se dépêtrer du pétrin de leurs affabulations, nous disons sereinement, comme autrefois Pie XII : "L'Eglise n'a pas peur de la vérité."
 
<br><br>
 
<br><br>
 
Nous disons fermement que l'antisémitisme est une défaite de la pensée européenne, qu'elle soit catholique, protestante, positiviste, matérialiste, philosophiste ou athée, et que déverser ses humeurs sur un groupe en particulier pour promouvoir son petit agenda, c'est promouvoir une des multiples formes de l'antisémitisme. Cette façon d'instrumentaliser l'Holocauste est en réalité une façon de le dénigrer.<br>
 
Nous disons fermement que l'antisémitisme est une défaite de la pensée européenne, qu'elle soit catholique, protestante, positiviste, matérialiste, philosophiste ou athée, et que déverser ses humeurs sur un groupe en particulier pour promouvoir son petit agenda, c'est promouvoir une des multiples formes de l'antisémitisme. Cette façon d'instrumentaliser l'Holocauste est en réalité une façon de le dénigrer.<br>

Version du 22 août 2007 à 21:29

Pourquoi un "wiki" consacré à Pie XII ?


Il existe en Occident un bouillon d'inculture où trempe et prolifère une sorte de lumpen-littérature : nuisible, méphitique, perversion du logos, elle trompe, trouble, et travaille la discorde. Concernant Pie XII, cela nous a conduit à rassembler et publier les tribunes d'historiens et chercheurs à plein temps, dont le mérite est de s'en tenir aux faits, archives et documents existants, plutôt qu'aux diatribes, extrapolations et sources litigieuses de seconde main. Comme tous ces articles n'ont été publiés qu'en anglais (à notre connaissance), nous avons jugé bon de les traduire nous-mêmes en français afin que la langue ne fasse pas obstacle à la manifestation de l'histoire telle qu'elle fut. Car on nomme historien celui qui analyse les évènements tels qu'ils se sont produits, et romancier ou fictioniste celui qui s'imagine les évènements tels qu'ils auraient pu se produire.
Nous assumons volontier qu'aucun article des contempteurs de Pie XII n'y figure, leur fuligineuse bouffissure étant largement diffusée et reprise à réplétion par ces grands média soucieux de leur vérité. Question d'équilibre en quelque sorte. Nous aurions de plus scrupule à nous faire vecteur de leurs libelles, et devoir ensuite nous excuser d'avoir propagé le venin de leurs mensonges. Il semble en effet qu'à mesure que s'ouvrent les archives dites secrètes du Vatican sur la période du pontificat de Pie XII, la réalité des documents qui en émane apporte de cuisants démentis à toutes ces fumeuses thèses produites par un syndic d'écrivaillons, certainement doué pour de la plaidoirie de correctionnelle mais fort peu soucieux de rigueur historique.

Nous pensons de surcroît que la querelle de préau de savoir si le pape Pie XII aurait dû faire plus et mieux est un procès de fiction, de ceux qui masquent la veulerie des étalons de la morale auto-acclamés. Car c'est là une simple matière à opinion qui ne vaut pas un rebut de kopeck rapportée aux faits établis. Les faits objectifs et établis, c'est que Pie XII a aidé et sauvé des Juifs de l'extermination. S'il aurait pu en faire ou dire plus nous entraîne dans le subjectivisme et la fiction des histoires en "si". L'objectif étant supérieur au subjectif ainsi la vérité face à une opinion, nous en déduisons que la querelle cache bien des hypocrisies, que nous ne sommes plus dans le domaine de l'Histoire mais d'une pseudo-morale agitée par une coterie de bigots. Le véritable historien ne manipule pas le "si". Ces petits juges de procès en intentionelle qui déterrent les morts pour condamner des cadavres sur des pièces truquées, qui sont-ils ? Quelles sont leurs titres de moralité, ceux qui se posent en juge d'une époque qu'ils n'ont même pas connue ? Voici la réalité : leur matrice est la malveillance, leur bréviaire est la haine, et ils nous content une histoire qui ne s'est jamais passée. Quant à nous, qui les voyons tant s'empêtrer tentant de se dépêtrer du pétrin de leurs affabulations, nous disons sereinement, comme autrefois Pie XII : "L'Eglise n'a pas peur de la vérité."

Nous disons fermement que l'antisémitisme est une défaite de la pensée européenne, qu'elle soit catholique, protestante, positiviste, matérialiste, philosophiste ou athée, et que déverser ses humeurs sur un groupe en particulier pour promouvoir son petit agenda, c'est promouvoir une des multiples formes de l'antisémitisme. Cette façon d'instrumentaliser l'Holocauste est en réalité une façon de le dénigrer.
L'immense majorité des contemporains de Pie XII a loué son action avant et pendant la guerre, parmi eux des hommes politiques, des intellectuels, des savants et des personnalités juives de premier plan. Les faits et témoignages nous obligent donc à rendre le verdict suivant : s'il faut condamner Pie XII alors il faut damner la terre entière, et citer entre autre innombrable :

  • les responsables politiques qui ont, par une pusillanimité de calcul et un pacifisme pathologique, laissé Hitler monter tranquillement en puissance.
  • les responsables politiques et militaires français, qui, par incompétence et conservatisme, ont transformé le seul outil militaire potentiellement capable de faire face aux armées allemandes sur le continent en redoutable machine à perdre.
  • les responsables des pays alliés qui disposaient de tous les moyens de coercitions.
  • les mouvements de résistances qui avaient la poudre et les mitraillettes pour empêcher, par exemple, les convois de déportations d'arriver à leurs funestes destinations.
  • tous ceux de nos aïeux coupables de n'avoir rien fait ou pas assez ; voire même, suivant la mesure de ces moralistes discountés, il nous faudrait sans doute citer tous les nouveaux-nés de cette époque à comparaître.



En résumé :
Affirmer que par son seul verbe le pape aurait pu figer net le flot blindé des armées allemandes, voilà qui serait charmant de naïveté si de tout cela ne suintait des filets de fiel. Jean-Paul II lui-même n'a pu convaincre un certain Bush de se dispenser d'aller aventurer ses chars dans le sable irakien. Nous voyons d'autant moins Hitler, toutes choses égales, se laisser impressionner par des imprécations vaticanesques. Le pape est dit vicaire de Dieu, il n'est pas Dieu lui-même.
Affirmer que Pie XII fut le soutient indéfectible d'Hitler et sa clique, c'est simplement ré-écrire l'histoire telle qu'elle ne fut pas, et telle que la presse d'avant-guerre n'osa même imaginer, elle qui pourtant n'était jamais avare d'oser :
"Puisse seulement Mussolini le comprendre! Puisse Hitler le comprendre avec lui ! Puissent-ils comprendre que, dans la personne de son nouveau chef comme dans celle de ses cardinaux, la catholicité vient de se prononcer sans appel contre les dictatures et la politique de la menace, de la violence et de la guerre. Et puissent-ils s'arrêter à temps en songeant que nul au monde, s'appelât-il Hitler ou Mussolini, ne peut gagner une partie dans laquelle il aurait à la fois contre lui les peuples et le pape !"
Ce n'est pas un adulateur extatique de Pie XII qui écrivit ceci un jour de mars 1939, mais un dénommé Pierre Brossolette, dont nul ne le suspectera de vaticanophilie exacerbée.
Affirmer que Pie XII fut antisémite, c'est lui prêter des intentions dont sont sans doute coupables certains de ses propres détracteurs :
"C'est un pape antiraciste, ami de la liberté de conscience et respectueux de la dignité humaine."
"Car on ne pouvait séparer le cardinal Pacelli du pape quand il s'agissait de condamner l'ineptie du racisme, la persécution hitlérienne, les attentats du fascisme contre la liberté de conscience et la dignité humaine."
Ce n'est pas quelconque sycophant de la cour pontificale qui s'exprime là mais un certain Darnar, signant son article à la même époque pour l'Humanité.

Nous ne comprenons donc pas pourquoi tant de gens se couvrent de ridicule croyant seulement couvrir Pie XII de leurs pitoyables calomnies. Ils sont comme ces mouches affolées qui s'obstinent stupidement à se fracasser la tête contre la vitre.

Voici en définitive ce que nous pensons : nous pensons que la seule question constructive est celle qui se pose à notre conscience ; et comme la providence voulut que nous ne fûmes par chance jamais placés et testés face à des choix aussi dramatiques, nous pensons enfin que nous avons une obligation de retenue.